Visiter la réserve de Sian Ka'an, Quintana Roo, Mexique : un trésor naturel préservé

Bienvenue dans une aventure inoubliable au cœur de la péninsule du Yucatán : explorer la Réserve de la Biosphère de Sian Ka'an, un incontournable de votre road-trip au Mexique ! Nichée entre les eaux turquoise de la mer des Caraïbes et la jungle luxuriante, c’est un véritable joyau naturel à découvrir, surtout si vous êtes des amateurs d'aventure et de biodiversité comme nous. Avec ses paysages époustouflants, sa faune et sa flore riches, ainsi que ses efforts de conservation, Sian Ka'an offre une expérience unique aux voyageurs en quête d'authenticité et de préservation de l'environnement.

Nous avons visité la réserve de Sian Ka’an dans le cadre d’une excursion en mars 2024 ; cliquez ici si vous souhaitez accéder directement aux informations sur cette excursion ! On vous conseille tout de même de lire la partie en amont, qui présente la réserve et ce que l’on peut y observer.



Un Patrimoine Naturel Protégé

La Réserve de la Biosphère de Sian Ka'an, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987, couvre une superficie de plus de plus de 400 000 hectares. Cette étendue de terres protégées comprend une variété d'écosystèmes, allant des mangroves aux récifs coralliens en passant par les lagunes côtières, sans oublier la forêt tropicale. Elle abrite également une diversité incroyable d'espèces animales et végétales, dont certaines sont endémiques à la région du Quintana Roo.

Malgré sa beauté naturelle spectaculaire, le Quintana Roo est confronté à des défis environnementaux croissants. La pression exercée par le développement urbain, le tourisme de masse et la déforestation menace l'équilibre fragile de cet écosystème unique. On a pu le constater notamment par le développement massif et extra-rapide de Tulum, ou encore la (très) large route de 15km qui relie la ville à son aéroport international flambant neuf… Heureusement, des efforts de conservation sont en cours pour protéger la faune et la flore de la région, notamment la création de réserves naturelles et de parcs nationaux. La réserve de la biosphère de Sian Ka’an en est le parfait exemple !

En plus d'être un lieu de découverte et d'aventure, la Réserve de Sian Ka'an joue un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité du Mexique. En protégeant ses écosystèmes fragiles et en sensibilisant les visiteurs à l'importance de la préservation de la nature, la réserve contribue à assurer un avenir durable pour les générations futures.

La Faune du Quintana Roo

Le Quintana Roo abrite une grande variété d'animaux, allant des jaguars aux singes araignées en passant par une multitude d'oiseaux exotiques. Plus ou moins faciles à observer, une partie de cette faune (en particulier les mammifères) se fait de plus en plus rare en raison de la déforestation et de la perte d'habitat… Un constat qui nous a poussés à nous diriger vers cette réserve de la biosphère de Sian Ka’an, véritable sanctuaire pour la faune.

Le Quintana Roo, c’est aussi un monde sous-marin hors du commun. Ses récifs coralliens colorés abritent une incroyable diversité de poissons tropicaux, de tortues de mer, de raies et même de requins. Ces eaux chaudes et cristallines avec leur décor à couper le souffle sont un véritable terrain de jeu pour les plongeurs et les amateurs de snorkeling (ou apnéistes, pour ceux qui en auraient vraiment le souffle coupé… vous l’avez ?).

La Faune Ornithologique de Sian Ka’an, véritable trésor pour les photographes animaliers

Impossible de parler de Sian K'aan sans faire un focus sur l’ornithologie ; c’est une véritable oasis pour les ornithologues, amateurs comme professionnels. Plus de 300 espèces d'oiseaux ont été répertoriées dans la réserve, attirées par la diversité des habitats, des mangroves aux lagunes, en passant par les forêts humides et les plages. Parmi les espèces emblématiques que l'on peut observer, citons le toucan à carène, diverses espèces d’amazones (de petits perroquets), le héron tigré (ou Onoré du Mexique, une espèce moins commune mais bien présente dans la réserve), le pélican, et même la rare cigogne jabiru, le plus grand oiseau d'Amérique centrale.

Les photographes animaliers peuvent passer des heures à observer et à immortaliser les créatures qui peuplent la réserve, que ce soit lors d'une excursion en bateau le long des canaux ou d'une promenade à travers la jungle. Chaque rencontre avec un animal sauvage est une expérience magique, et chaque photo raconte une histoire unique de la vie dans la réserve. En tous cas pour nous, ce fut un pur régal de capturer chacune de nos rencontres pendant notre journée d’excursion dans la réserve !

La Flore du Quintana Roo

Les forêts tropicales du Quintana Roo sont parmi les plus riches et les plus diversifiées au monde. Elles abritent une incroyable variété d'espèces végétales, des grands arbres centenaires aux plantes épiphytes qui tapissent les branches (“épiphytes” signifie qu’elle peuvent pousser sur d’autres végétaux sans leur nuire). Parmi les espèces emblématiques de la région, on trouve la ceiba (l’arbre sacré des mayas), le chico-sapote, le ramón et le palo tinto, qui étaient autrefois utilisés par les anciennes civilisations mayas à des fins médicinales et rituelles.

Les mangroves côtières sont également d'une importance capitale pour l'écosystème du Quintana Roo. Elles servent de nurserie pour de nombreuses espèces marines, protègent les côtes de l'érosion et filtrent les eaux pour préserver la qualité des récifs coralliens voisins. Dans la réserve de biosphère de Sian K'aan, les racines des palétuviers abritent une biodiversité unique, notamment des crabes, des poissons, des crocodiles et une multitude d'oiseaux.

Comment visiter la réserve de la biosphère de Sian Ka'an ?

L'écotourisme au cœur de l'expérience

L'une des caractéristiques les plus remarquables de la Réserve de Sian Ka'an est son engagement envers l'écotourisme. Contrairement au tourisme traditionnel qui peut souvent avoir un impact négatif sur l'environnement, l'écotourisme vise à préserver les écosystèmes naturels tout en offrant aux visiteurs une expérience éducative et enrichissante.

Les activités proposées aux visiteurs de la réserve sont conçues pour minimiser leur impact sur l'environnement. Des excursions en bateau à travers les mangroves aux randonnées dans la jungle, chaque expérience est guidée par des experts locaux qui partagent leur connaissance de l'écosystème et de sa conservation.

Que vous soyez un passionné de nature, un amateur de photographie ou un ornithologue en herbe, la Réserve de Sian Ka'an offre une expérience inoubliable qui vous permettra de vous connecter avec la beauté sauvage du monde naturel. Alors, préparez votre appareil photo, enfilez vos chaussures de randonnée et embarquez pour une aventure au cœur de la nature mexicaine.

Quand visiter la réserve de biosphère de Sian Ka'an ?

La période idéale pour explorer cette réserve varie en fonction des préférences personnelles et des activités envisagées. Nous avons fait cette excursion mi-mars 2024, soit pendant la saison sèche.

La saison sèche, de novembre à avril, est souvent recommandée pour son climat plus clément et ses conditions idéales : les températures sont douces et les précipitations sont rares. Cependant, à noter que de décembre à février, l’eau peut-être un peu plus fraîche ; cela n’empêche rien, mais la baignade dans le canal des lagunes sera potentiellement un peu plus vivifiante !

En revanche, la saison des pluies, de mai à octobre, offre une végétation luxuriante et des paysages verdoyants mais peut être sujette à des averses sporadiques. Là non plus, cela n’empêche rien, mais il peut-être judicieux d’emporter un imperméable efficace et un sac étanche. Les orchidées myrmecophilia (les plus grandes de la région) par exemple, seraient en fleur début mai, une bonne raison de braver la pluie. D’autant que comme vous pourrez le constater dans notre récit, les averses ne sont pas impossibles le reste de l’année ! Mais pour notre part, elle n’a rien gâché ; c’est le propre des climats tropicaux.

Participer à une excursion guidée exceptionnelle

Vous le savez si vous nous suivez régulièrement, les excursions de groupe ou guidées ne sont pas dans nos habitudes de voyage. Tout simplement car on aime prendre notre temps pour pouvoir observer et photographier notre environnement, et ne surtout pas être pressés par une excursion chronométrée. Mais quand on a découvert l’excursion proposée par Martine, une québécoise passionnée de nature installée au Mexique depuis plusieurs années, on s’est laissés tenter : elle propose une visite guidée intimiste, dont les maîtres mots sont observation et respect de la nature. Bonus : la visite est francophone, parfait pour ne rien manquer des nombreuses explications sur la faune et la flore de la réserve !

Si on vous parle aujourd’hui de cette excursion, c’est qu’elle a répondu en tous points à nos attentes :

  • on ne s’est jamais sentis pressés

  • on a rencontré PLEIN d’animaux et oiseaux
    Bien entendu, ce point ne peut jamais être garanti puisqu’ils sont à l’état 100% sauvage ; alors coup de chance, ou signe d’une faune vraiment très riche ? On ne saurait pas le déterminer, mais on peut dire que les yeux et l’ouïe particulièrement affûtés de notre guide nous ont largement aidés !

  • on a beaucoup appris (sur la faune, la flore, mais aussi les cultures mexicaine et maya)

  • et bonus : on a sympathisé et beaucoup rigolé avec nos compagnons du jour ; c’est simple, on avait l’impression de passer une journée entre potes ! Ce qui n’est pas surprenant, dans la mesure où l’on venait tous chercher la même chose dans cette excursion, signe de centres d’intérêt et valeurs en commun.

Si vous voulez vivre l’expérience à votre tour, on vous recommande donc cette excursion les yeux fermés ! Enfin, c’est une façon de parler ; pensez à bien les ouvrir une fois là-bas, ce serait dommage de rater le spectacle ! ;)


Informations pratiques

Vous pouvez contacter Martine, elles vous donnera toutes les infos nécessaires pour organiser une visite qui vous correspond au mieux :
- via Whatsapp, au (+52) 984 166 3570
- par mail : martinedufour.excursions@hotmail.com
- sa page Instagram : @martinedufour.excursions

Elle propose des visites de la réserve à la journée (ce que nous avons fait) ou demi-journée. Vous pouvez aussi choisir une excursion davantage tournée vers la culture et la population locale, que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de faire.


A noter que nous avons échangé et organisé notre visite avec Martine (les échanges étaient fluides et très clairs). Mais n’étant pas disponible le jour J, elle nous a orientés vers Josua qui s’est avéré être un super guide, avec un enthousiasme débordant et une passion de la nature communicative. On a adoré !


Une cigogne construisant son nid

Notre expérience : on vous raconte notre journée dans la Sian Ka'an

A noter : si vous souhaitez visiter la réserve sans vous gâcher la surprise de la découverte, on vous conseille de scroller pour voir les photos sans forcément lire le paragraphe qui suit. Mais si vous aimez savoir précisément à quoi vous attendre avant de vous engager, ce qui suit est fait pour vous !

Premiers pas dans une réserve naturelle au Mexique

C’est notre deuxième jour au Mexique. Nous quittons la zone touristique de la Riviera pour nous perdre dans une réserve naturelle préservée : la réserve de Sian Ka’an, située à une vingtaine de kilomètres de Tulum seulement. Pourtant quand notre guide du jour nous mène vers le point de départ, nous sommes déjà coupés du monde, comme perdus en pleine nature ! Au cœur de la forêt, un gardien sort d’une petite cahute en bois pour nous faire payer le parking, avant de retourner dans son hamac (le prix du parking est compris dans l’excursion, notre guide s’occupe donc de tout).

Nous commençons notre journée par une marche de quelques minutes : au bout du chemin, la forêt laisse place à une immense lagune et son petit embarcadère. Quelques petits bateaux sont amarrés au ponton, et leurs capitaines manœuvrent en échangeant en langue Maya. Nous sommes un petit groupe de 6 français à embarquer, ainsi que notre guide Josua (un mexicain parlant très bien le français grâce à un échange universitaire à Perpignan. Oui, c’est improbable !).

Un héron tigré

naviguer sur les lagunes turquoises de Sian Ka’an

Pas de chance, le climat tropical nous offre une de ses plus belles averses ! C’est donc sous de grosses gouttes de pluie, calfeutrés comme on peut sous des ponchos de fortune, que l’on commence à naviguer sur la lagune jusqu’à un premier canal. Il relie la première lagune à une suivante sur un kilomètre.

Partout autour de nous, la mangrove est épaisse : on voit les racines des palétuviers solidement ancrées dans le sol calcaire. Pourtant, ce canal a été creusé par les mayas il y a environ 2000 ans ; un travail de titans ! Mais on n’a encore rien vu, puisqu’après avoir traversé la deuxième lagune, notre capitaine nous engage dans un deuxième canal, cette fois long de 14km ! Difficile d’imaginer comment ces travaux ont été effectués à l’époque, mais aujourd’hui le courant se charge de les maintenir. Grâce au calcaire et malgré les nuages, l’eau est bleue turquoise.

L’averse cesse enfin, mais les ponchos étant pour la plupart troués, on est tous trempés jusqu’aux os. Ce qui n’a pas entamé la bonne humeur du groupe ! D’autant que l’on s’apprête à faire l’activité phare de la matinée : descendre de bateau pour se laisser flotter, portés par le courant. Le « petit secret » pour permettre cette flottaison provoque un fou rire général, puisqu’il s’agit d’enfiler les gilets de sauvetage à l’envers : par les jambes, un peu à la manière d’une couche ! C’est donc équipés de nos jolies couche-culottes orange (non, il n’existe pas de photos nous montrant dans cet accoutrement, n’insistez pas) que l’on descend du ponton pour nous jeter à l’eau, d’abord un peu dubitatifs sur la méthode, mais rapidement tous conquis. Ainsi assis dans nos gilets, on se laisse porter lentement par le courant, ce qui nous permet d’observer la végétation autour de nous. La mangrove est très riche : outre les palétuviers, on trouve notamment des orchidées, des lianes en tous genre dont une appartenant à la famille des cactus… Notre capitaine fini par nous récupérer pour continuer la visite en bateau.

Sur la fin du deuxième canal, les oiseaux sont de plus en plus nombreux. On observe d’abord des hérons (gris et tigrés), puis des cigognes, dont certaines transportent de grandes branches pour construire leur nid. Un vol d’ibis, ces oiseaux blancs à tête rouge, nous survole. Josua est aussi enthousiaste que nous et nous parle de chaque espèce avec passion ! Jules est à l’affût avec le téléobjectif et n’en rate pas une !

Un majestueux héron blanc

Un ibis

Arrivés dans la 3ème lagune, notre capitaine stoppe le bateau ; il a entendu dire que des lamantins avaient été vus dans cette zone. Les lamantins, ce sont des mammifères vivant en eau douce, ressemblant à la fois à des dauphins et des phoques. Il est difficile de les observer car ils sont très peu nombreux, même dans cette réserve. En cause notamment leur durée de gestation : 24 mois pour seulement un petit par portée. Mais bingo, « el capi’ » a vu juste, puisque bientôt nous voyons une paire de narines prendre un peu d’air à la surface. Et à la surprise générale, une deuxième silhouette se dessine, plus petite, et vient prendre une respiration à son tour ! Tout le monde est extasié par la rencontre. On fini par leur dire au revoir pour continuer notre chemin en traversant la 3ème et dernière lagune.

Un vol d’ibis

Un lamantin

Il y a de petits clapotis à la surface, sauf dans une zone formant un cercle parfait : il est lisse, sans le moindre clapotis. Josua nous indique qu’il s’agit d’un cenote, un gouffre très profond duquel afflue l’eau des fleuves sous-terrains jusqu’à la surface. Un peu plus loin, il nous montre un énorme nid dans les arbres : « ça, c’est un nid d’aigle-pêcheur : la pygargue à tête blanche. Le nid peut peser jusqu’à 100kg ! ». Et justement, nous observant tranquillement quelques branches plus loin, l’énorme rapace est là ! « Quelle chaaaance ! », s’extasie Josua, et nous par la même occasion.

Un aigle-pêcheur, ou pygargue à tête blanche

Encore un petit canal, et nous atteindrons l’embouchure avec la mer Caraïbes. Une dernière rencontre avant de l’atteindre : 2 yeux et quelques écailles dépassent de l’eau sur un banc de sable. Un crocodile ! Josua nous avait dit plus tôt que les crocodiles ne s’attaquent jamais à plus grand qu’eux, seulement les plus gros spécimens seraient donc à craindre. Clairement, celui-là pourrait nous engloutir sans difficultés… Mais il se contente de nous regarder passer du coin de l’œil.

Un crocodile

La triste réalité : des déchets plastiques venant de tout le golfe du Mexique…

Nous arrivons donc sur une plage de sable blanc, bordée de cocotiers, avec des airs de bout du monde. L’eau est turquoise et chaude. En revanche, les bouts de bois et de coraux échoués sur la plage se mêlent à de nombreux déchets plastiques, qui arrivent de tout le golfe du Mexique… Une triste réalité, que Josua et le capitaine tenaient à nous montrer. Il est temps de regagner l’embarcadère après une matinée plus que riche en découvertes !

Explorer la jungle à l’affût des oiseaux

Avant d’entamer la suite des festivités, on s’installe sur une table en bois à l’ombre de la jungle. Josua met en place le repas : une spécialité mexicaine, le tamal. Il s’agit d’une pâte à base de maïs, cuite dans la feuille du maïs et farcie avec des ingrédients divers : tomates et oignons, poivrons… Pour le dessert, ce sera sa déclinaison sucrée à la fraise et aux raisins secs. Une collation nourrissante et végétarienne, ce qui n’est pas fréquent dans les spécialités mexicaines !

Pour digérer, nous partons pour une marche à travers la jungle. À pas feutrés, nous essayons d’être les plus discrets possibles. Josua nous aide à interpréter les bruits et chants de la forêt, et à reconnaître les végétaux. Là encore, nous rencontrons de nombreux oiseaux dont le trogon, avec sa poitrine bien jaune, et plus rare, un petit colibri ! Les yeux affûtés de l’un de nos compagnons du jour (ophtalmologue de métier, ça ne s’invente pas !) nous permettent de le repérer, et Jules réussit une belle prouesse en le photographiant pendant qu’il tire la langue ! On ne voit pas le temps passer et on est toujours aussi extasiés par tout ce qu’il y a à voir autour de nous.

Un trogon

Un colibri qui tire la langue

Petit défi : trouvez l’animal sur cette photo ! (si si, il y en a un ! Indice, c’est un reptile)

Pénétrer dans le site archéologique de Muyil en plein coeur de la jungle, tels des Indiana Jones

On arrive finalement sur un site archéologique, dont une infime partie des temples a été déterrée et reconstruite. Au détour d’une immense feuille de bananier ou de palme, en plein cœur de la forêt, on tombe sur une pyramide dédiée aux cérémonies religieuses datant d’il y a plus de 1500 ans ! Il s’agit de la cité de Muyil, aussi accessible depuis la route 307 reliant Tulum à Bacalar, mais l’expérience est bien plus mystique en y arrivant par la jungle !

Un peu plus loin, en avançant vers d’autres constructions plus petites, Josua nous indique que c’est l’endroit de la forêt dans lequel on est le plus susceptibles de voir des singes hurleurs ou des singes araignées. Et encore une fois, c’est un carton plein puisque nous verrons les deux ! Des dizaines de singes qui avancent de branches en branches une vingtaine de mètres au-dessus de nous, dans la canopée, autour d’une de ces pyramides millénaires.

Un singe arraignée



C’est donc sur ce bouquet final que notre expédition s’achève. Pour notre deuxième jour au Mexique, elle aura clairement mis la barre très haut ! Et en bonus, on repart avec le contact de voyageurs partageant les mêmes passions que nous. Un sans faute, merci à Josua et Martine pour nous avoir fait vivre ce moment !