Que faire à Cauterets ? Tourisme et randonnées à Cauterets
Vous passez votre été à Cauterets ou ses environs? De l’office du tourisme au centre de balnéothérapie de la ville, nous vous présentons toutes les activités à ne pas rater, en particulier quand il pleut à Cauterets (oui, cela peut arriver…)! Si au contraire le soleil est au rendez-vous, nous vous emmenons sur les sentiers de randonnées de grands sites tels que le lac de Gaube ou la vallée du Lutour. Il y en aura pour tous les goûts, et ce que vous soyez un duos de randonneurs aguerris ou une famille en quête de balades…
SOMMAIRE
La ville de Cauterets
Que faire à Cauterets quand il pleut?
Découvrir le patrimoine et l’histoire de Cauterets
Où dormir à Cauterets?
Le Parc Animalier des Pyrénées
Le Pavillon des Abeilles
Remise en forme et bien-être
La vallée du Lutour
Randonnée au lac d’Estom depuis la Fruitière
Randonnée au lac d’Estibe Aute depuis la Fruitière
La vallée de Gaube
Randonnée au lac de Gaube depuis le Pont d’Espagne
Bonus: le lac d’Ilhéou (mais oui, où est-il?)
La ville de Cauterets
Ville thermale par excellence, Cauterets est une destination prisée dans les Hautes-Pyrénées en toutes saison. En hiver, son espace nordique offre de multiples activités et itinéraires de randonnée en raquettes, ainsi qu’une école de ski pour découvrir la vallée sous son manteau blanc. Le domaine skiable du cirque du Lys offre quant à lui la possibilité de skier sur les crêtes. Cette station de ski offre un des plus beaux panoramas du parc national en hiver! En été, c’est sous un tout autre jour que la vallée prend vie avec sa multitude de lacs et cours d’eau.
La ville de Cauterets dispose d’un patrimoine historique indéniable, avec son architecture du XIXème siècle. Parmi les œuvres remarquables, on note le grand hôtel d’Angleterre construit en 1900 (aujourd’hui devenu résidence d’habitation). Cette bâtisse et tant d’autres témoignent des années glorieuses de la ville, principalement aux XVIII et XIXème siècles.
Fin XIXème, c’est la gare qui voit le jour à son tour. Cette bâtisse classée monument historique a de quoi surprendre! En effet en plein coeur des Pyrénées, on peut s’attendre à tout sauf à un style architectural tout droit sorti d’un western…! Et pourtant, cette ancienne gare ferroviaire aujourd’hui reconvertie en gare routière est bel et bien construite intégralement en bois, dans un style définitivement texan. Nous nous sommes donc renseignés sur son histoire pour résoudre se mystérieux choix de style… Cette construction aurait été pensée pour abriter le pavillon norvégien lors de l’exposition universelle de 1889, puis reconstruite à Cauterets par la suite. Définitivement, le voyage est le maître mot de ce bâtiment!
A cette époque, le tourisme lié aux cures thermales était à son apogée, et l’on affluait de partout pour profiter des bienfaits de ces eaux de montagne. On y croisait également quelques notables tels que Napoléon III et l’impératrice Eugénie, grands amateurs de thermalisme.
Aujourd’hui, les curistes continuent d’affluer toute l’année pour les vertus des eaux thermales, reconnues pour soigner rhumatismes et autres troubles. Très bien située, la ville de Cauterets offre également aux amateurs de randonnées un accès rapide vers des parcs naturels et sites naturels. Cet endroit est propice au repos, malgré la proximité des grands sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO qui vous tendent les bras.
Que vous choisissiez de dormir en chambres d’hôtes, en gites d’étapes, ou encore pour les plus chanceux à l’hôtel du lion d’or, on vous assure que vous aurez besoin d’un sommeil réparateur pour affronter tout ce que Cauterets a à vous offrir.
Que faire à Cauterets quand il pleut?
Découvrir le patrimoine et l’histoire de Cauterets
Rien de tel qu’un petit détour par l’office du tourisme pour bien commencer votre séjour! Vous y trouverez toutes les informations pratiques dont vous pourriez avoir besoin pour connaître les bons plans, les choses à faire autour de Cauterets ainsi que sur les grands sites environnants. A noter que Cauterets dispose de 2 adresses: l’office de tourisme principal, et l’office de la montagne. Attention: chacun a ses propres dates d’ouverture et horaires, et ceux-ci peuvent changer d’une saison à l’autre.
L’autre détour incontournable est la Maison du Parc National. Située en plein cœur de la ville, elle vous permettra d’en apprendre un peu plus sur la nature environnante, la faune et la flore. Elle met également en lumière le travail remarquable réalisé par le Parc National des Pyrénées depuis sa création, pour les préserver. Vous trouverez pour ce faire 3 expositions permanentes, accessibles aux handicapés par un ascenseur.
A ne pas rater: l’exposition concernant le travail réalisé autour du marquage et du suivi des population d’isards. Cette espèce, symbole du massif pyrénéen, bénéficie d’un travail scientifique de la part du Parc National, reconnu mondialement depuis plus de trente ans.
Où dormir à Cauterets?
Nous le mentionnions déjà plus haut; chanceux est celui qui aura choisi de dormir à l’hôtel le Lion d’Or pendant son séjour à Cauterets! En effet, cet hôtel appartenant à la même famille depuis 4 générations (soit depuis 1913), allie parfaitement le charme pittoresque de la montagne au confort moderne.
Nous avons rencontré sur place 3 membres de cette famille, chacun affairé à sa tâche, qui ont pu nous conter diverses anecdotes sur le lieu. Dès l’entrée, la cafetière italienne en cuivre trône derrière le bar, accompagnée de son moulin à café en fonte datant de la construction de l’hôtel. Aux murs, les équipements de montagne de l’arrière-grand oncle, de son père et des différents membres de la famille ont maintenant trouvé une nouvelle fonction: piolets, skis en bois et sac à dos en toile apportent maintenant une âme aux couloirs.
Les chambres quant à elles, sont rénovées au fur et à mesure selon les goûts et les besoins du jour: elles sont de ce fait spacieuses, très confortables (on avait franchement envie de s’affaler sur la couette aux motifs montagnards!) et avec des salles de bains modernes.
Petite touche d’exotisme: la terrasse. Conçue comme un patio intimiste, elle vous propose des chaises longues colorées entourées de plantes en tous genre. Mais ce que l’on en retiendra surtout, ce sont les 8 petites tortues qui s’y baladent librement!
Le parc animalier des Pyrénées
Situé à Ayzac-Ost, comptez moins de 30 minutes de route depuis Cauterets pour vous y rendre. Loin des standards habituels en matière de zoos, ce parc se veut comme un véritable refuge pour les animaux. Une large place y est réservée aux espèces animales pyrénéennes, pour beaucoup recueillis alors qu’ils étaient blessés. Rien de tel que d’y passer une demi-journée en famille, pour pouvoir approcher de près isards et vautours, si sauvages dans leur habitat naturel! Le chemin de visite est pensé comme un sentier de randonnée, parcourant les différents enclos.
Mention spéciale pour les marmottes: ce parc s’appelait d’ailleurs autrefois “la colline aux marmottes”, car un espace entier leur est dédié! Armés d’une poignée de carottes et courgettes, vous pourrez même les approcher de très, très près. Et on peut en témoigner, ce sont de sacrés gourmandes! C’est sans contexte une expérience qui laissera un souvenir indélébile aux plus petits (et aux grands aussi, avouons-le…).
Et pour que toute la famille reparte ébahie, une autre expérience exceptionnelle est proposée par le parc: dormir au milieu des marmottes, des loups ou des ours. On vous rassure tout de suite, on ne vous jettera pas en pâture au milieu d’une horde affamée! Vous dormirez dans des écolodges tout confort, aux allures de chalet douillet, disposant de larges baies vitrées (renforcées, ouf!) pour observer toutes la soirée et la nuit ces animaux sauvages. Une location de vacances insolite près de Cauterets, qui vous changera à coup sûr des gîtes ou résidences de tourisme habituels!
Le pavillon des abeilles
Nous connaissons tous l’importance capitale des abeilles dans notre écosystème. Mais que savons-nous vraiment de leur travail? Grâce au Pavillon des abeilles de Cauterets, vous pourrez notamment visiter le rucher accompagnés d’un apiculteur et en apprendre tous les secrets. Bien entendu, la dégustation est une étape incontournable de la visite guidée! Vous pourrez même apprendre à réaliser quelques recettes, comme par exemple du pain d’épices.
Sur place, le Pavillon des Abeilles vous propose un petit espace d’exposition pour mieux comprendre la culture du miel, ainsi que plusieurs films à visionner au fond de leur boutique. Une bonne manière d’apprendre toutes les étapes de fabrication d’un bon miel, ainsi que de leurs produits d’api-cosmétique ou de compléments alimentaires à base de propolis (“la meilleure propolis du monde!”, dixit le vendeur rencontré sur place). L’activité idéale pour une journée pluvieuse, en somme!
Remise en forme et bien être
Bien que ne souffrant d’aucun symptôme de type rhumatismes et autres, nous avons nous-mêmes testé récemment le centre de balnéothérapie de la ville: Les bains du rocher. Sans aller jusqu’à s’offrir une cure thermale complète, c’était l’activité idéale pour nous occuper par un samedi pluvieux! On y trouve des bains à bulles, jets de massage, hammam et sauna dans une infrastructure bien pensée et agréable. Le bassin extérieur est niché contre la paroi rocheuse, ce qui permet d’en profiter en toute intimité. C’est l’une des stations thermales des Pyrénées que nous préférons!
Hormis ces installations de qualité et bien entretenue, l’autre qualité non négligeable du lieu est qu’il utilise de l’eau thermale. On pense souvent à tort que c’est le cas de tous les centres de balnéothérapie… Or, cette eau bienfaisante est généralement réservée au thermes médicales, et non aux centres de balnéo grand public. Ici aux Bains du Rocher, sachez donc que vous pourrez éprouver les bienfaits de l’eau thermale Pyrénéenne même sans passer par un séjour en cure!
Mais pour profiter pleinement de ce moment de détente, l'idéal est de s’y rendre après une journée sportive. Et cela tombe bien! Les vallées environnantes regorgent de sentiers à explorer au grés de balades et randonnées! On vous emmène découvrir 2 des plus connues de ces vallées: celle du Lutour et celle de Gaube.
La vallée du lutour
Il suffit de quelques virages pour rejoindre cette belle vallée préservée juste au-dessus de Cauterets. On se gare alors au parking de la Fruitière, point de départ des sentiers parcourant le cœur de cette vallée et des massifs environnants.
Elle a des allures d’Amérique du Nord, avec son Gave qui la traverse tout du long et ses flancs de montagnes vertigineux parsemés de pins. Nombreux sont les lacs à découvrir dans cette zone du Parc National!
Pour les passionnés d’histoire et de pyrénéisme, le détour par le refuge Russell est un immanquable. Situé au pied de l’Ardiden, ce refuge porte le nom du comte Henry Russell, écrivain et pyrénéiste chevronné, qui aurait été le premier à gravir ce sommet mythique. Aujourd’hui, ce refuge est en accès libre (non gardé); il a été rénové à la fin des années 80.
Le saviez-vous? C’est ce même Henry Russel qui aurait réalisé en 1877 le premier refuge à but touristique avec l’aide du CAF (au pied du cylindre dans les Pyrénées espagnoles).
Notre guide de randonnée dans
les Hautes-Pyrénées
15 itinéraires du niveau débutant à avancé, dans les vallées d’Argelès-Gazost, Cauterets et Gavarnie.
Randonnée au lac d'estom depuis la Fruitière, Cauterets
Durée totale
3h30
Distance
11km
Dénivelé
+450m
Niveau de difficulté
Facile
Le départ se fait depuis le parking de la Fruitière. Il suffit de suivre les panneaux et le sentier balisé, bien tracé jusqu’au lac. Compter environ 2h pour l’aller, 1h30 pour le retour qui se fait par le même itinéraire.
Le sentier bien tracé menant au lac d’Estom est idéal pour s’offrir une balade, pourquoi pas en famille, offrant de nombreux points d’ombre. La randonnée est de longueur raisonnable, avec une pente douce qui permet à tous les marcheurs d’en profiter. Ce site touristique moins connu que son voisin le lac de Gaube, est une destination agréable à découvrir autour de Cauterets!
Dans cette zone pastorale, le sentier nous mène à travers les troupeaux de chevaux, moutons ou vaches, que l’on adore toujours autant observer et photographier! De loin bien sûr, car il s’agirait de ne pas les déranger; faute de quoi un bon coup de sabot ne se ferait sans doute pas attendre…On en profite d’ailleurs pour vous rappeler quelques bons conseils en randonnée!
Après environ 1h30 de marche, le lac d’Estom se dessine devant nous. Bien protégé au cœur des montagnes qui l’entourent, il est d’un bleu profond dans lequel les reflets sont magnifiques. Avec de bonnes conditions météo, on pourrait même en apercevoir le fond, pourtant situé à plus de 18m! Et pour cause: ses eaux seraient parmi les plus transparentes des Pyrénées… En voilà une bonne raison de marcher jusque là pour le constater par soi-même!
Randonnée au lac d'estibe Aute depuis la Fruitière
Durée totale
6h
Distance
12km
Dénivelé
+1100m
Niveau de difficulté
Modéré à avancé
Le départ se fait depuis le parking de la Fruitière. Suivez le sentier allant vers le lac d’Estom pendant 4km (comptez 1h15 de marche), puis bifurquez sur un sentier qui monte sur la droite, marqué par un cairn. Suivez ensuite ce sentier grâce aux cairns, jusqu’aux lacs. L’itinéraire étant peu indiqué et parfois mal tracé, nous vous conseillons de télécharger une trace GPS pour suivre l’itinéraire!
Le départ de la randonnée se fait exactement au même endroit que pour la randonnée vers le lac d’Estom: depuis le parking de la Fruitière.
On suit également le même itinéraire sur environ 3km, avant de bifurquer sur la droite en lisière de forêt. Ce sentier n’est pas indiqué, attention donc à ne pas le rater! Seul un cairn marque l’intersection.
La pente se fait tout de suite plus soutenue que sur le début de la randonnée. Ce jour-là, une couche de nuages bas semble accrochée à la montagne sans vouloir s’en défaire; elle nous empêche de voir le bout du sentier, et donc la distance qu’il nous reste à gravir…
Peut-être n’est-ce pas plus mal, car les 1100m de dénivelé sont en grande partie à gravir sur cette pente, qui semble n’en plus finir! D’ailleurs, vous ne trouverez généralement pas d’animaux pâturer là-haut; seuls les isards semblent ne pas avoir peur de ce dénivelé, même si nous n’avons pas eu la chance d’en croiser ce jour-là. En plus du dénivelé important, nous avions enchainé trois randonnées cette semaine-là : le Pic du Midi, le chemin des cascades à Cauterets, et enfin le Cirque de Gavarnie. Autant vous dire que la montée fut pénible!
Mais quelle plus belle récompense y a t’il que celle de finalement percer cette couche de nuages, et découvrir le beau ciel bleu qui se cachait au-dessus?!
Nous voilà dorénavant presque seuls sur ce plateau ensoleillé, où nous rejoignons enfin notre point d’intérêt, et pouvons profiter d’une pause bien méritée pour tremper nos pieds dans le lac!
Pendant le retour qui se fait par le même chemin, nous traversons à nouveau cette couche de nuages qui n’a pas daigné bouger depuis le matin! Là-dessous, on voit nettement le sentier principal de la vallée menant au lac d’Estom, plus accessible, qui fourmille de randonneurs en ce mois d’août. Faire l’effort de monter jusqu’au lac d’Estibe Aute est donc une bonne idée à retenir pour les jours de fortes affluence, qui plus est si les nuages sont bas.
La vallée de Gaube
Cette vallée est la plus connue des environs de Cauterets. Et pour cause: elle regorge de points d’intérêt mythiques.
Le premier est le très connu Pont d’Espagne. Situé à 8km (et autant de lacets) au-dessus de Cauterets dans le parc national des Pyrénées, il marque le point de départ de la plupart des randonnées à faire dans le secteur. Il jouit souvent de très jolies lumières en toutes saisons, et il fait bon s’y attarder notamment pour observer la cascade. Vous pouvez même vous installer tranquillement sur la terrasse de l’hôtellerie du Pont d’Espagne pour profiter du lieu! Attention tout de même aux dates d’ouvertures: le lieu ferme généralement en octobre et novembre.
Ensuite, vous pouvez bifurquer vers la vallée du Marcadau, paisible et ponctuée de cours d’eau, dont nous avons profité pendant l’hiver le temps de randonnées raquettes.
De l’autre côté, le chemin vous mène en quelques minutes à un télésiège. Celui-ci vous permettra de monter facilement jusqu’au lac de Gaube; idéal si vous avez des enfants en bas âge par exemple ou que vous n’êtes plus tout jeune! Si vous préférez (et que vous pouvez) marcher, vous pourrez y monter à pieds par le GR10 en environ 1h30 (nous vous présentons notre itinéraire juste en-dessous).
Une fois au bord du lac, un espace grandiose s’offre à vous! Les massifs alentours se reflètent dans le bleu profond du lac, et la toile de fond n’est pas des moindres: le toit des Pyrénées françaises, le Vignemale (3298m au compteur, tout de même). Vous pourrez alors aller l’observer de plus près en allant jusqu’au refuge des Oulettes, ou même tenter son ascension si vous êtes un pyrénéiste aguerri.
Pour notre part, nous n’avons pas encore testé le refuge des Oulettes (cela ne saurait tarder…): comptez 1h45 depuis le lac de Gaube pour y accéder.
INFOS PRATIQUES
L’accès au site du Pont d’Espagne, et donc aux sentiers qu’il dessert se fait par le parking du Puntas, qui est payant. Tarifs du parking: 6€ jusqu’à 12h de stationnement, 8€ au-delà. Tarifs du Pass pour le lac de Gaube (si vous ne montez pas à pieds): 15€/ adulte, 12,50€/par enfant de 5 à 17 ans et pour les familles, gratuit pour les - de 5 ans.
Randonnée au lac de Gaube depuis le pont d’espagne
Durée totale
2h30
Distance
6km
Dénivelé
+300m
Niveau de difficulté
Facile
Nous avons choisi de ne pas monter par le chemin habituel, à savoir celui du GR10. Quelques « marches » en début de parcours sont en effet réputées très hautes, et donc plutôt rudes pour les genoux… Si vous préférez tout de même prendre le chemin classique, nous vous conseillons de télécharger la trace GPS ci-dessous. Sinon, pour suivre notre itinéraire depuis le pont d’Espagne, il vous faut marcher jusqu’au télésiège (indiqué par des panneaux). Là, vous devrez prendre le large sentier qui monte sur la gauche. Suivez-le jusqu’à rejoindre l’arrivée de ce même télésiège. Il vous reste alors un petit quart d’heure de marche sur un sentier plat, puis vous êtes arrivés!
Le chemin que nous avons choisi de prendre a sans doute moins d’intérêt en termes de points de vue que le sentier principal, mais il mène également au lac. Ce qui est le principal!
Pour le rejoindre, rien de plus simple: depuis le parking, on suit le sentier menant au Pont d’Espagne. On prend le temps d’observer la cascade tumultueuse située juste derrière.
Le saviez-vous? Le Pont d’Espagne s’appelle ainsi car il permettait autrefois le passage et le commerce entre la France et l’Espagne, tout simplement! Aujourd’hui, cette ancienne voie pastorale voit passer plus de randonneurs et touristes que de bêtes en pâturage, mais n’a en rien perdu de son charme.
Près de la cascade, un petit sentier à flanc de rocher rejoint le télésiège. Le passage ombragé à travers les pins est déjà très agréable!
Une fois au niveau du télésiège, nous avons sont pris le sentier partant sur la gauche. Ce circuit chemine progressivement à travers la montage, formant de larges lacets. En environ 1h15, il permet de rejoindre le point d’arrivée du télésiège.
Là, le sentier se fait plus plat et agréable; il nous fait progresser à l’ombre des bois, jusqu’à ce que se dessine au loin le tant attendu lac de Gaube. En moins d’une vingtaine de minutes, il s’offre à nous dans toute sa splendeur! Le refuge situé au bord de l’eau peut vous permettre de déguster une bonne crêpe ou de siroter une boisson fraîche, tout en observant le bleu profond du lac.
Pour cette fois, nous nous sommes contentés de graviter autour, sans aller plus près du refuge des Oulettes. Ce n’est que partie remise! Nous avons ensuite pris le chemin du retour, par le même sentier qu’à l’aller.
bonus: le lac d’Ilhéou (mais oui, où est—il?)
Durée totale
environ 3h15
Distance / dénivelé
10km et +600m de dénivelé
Niveau de difficulté
facile bien qu’un peu long, et sans danger.
Ceci est ce que l’on appelle communément un « fail » ! Ou comment devoir rebrousser chemin à quelques centaines de mètres du lac d’Ilhéou à cause d’un brouillard à couper au couteau, ayant rempli la vallée en une poignée de minutes. On y retournera, et on finira par le trouver ce lac, promis! En attendant, voici le début de cet itinéraire.
Depuis Cauterets, nous prenons la direction de la route du Cambasque. Le parking situé au bout de la route constitue le point de départ de la randonnée. Le sentier nous mène au cœur de la vallée verdoyante, traversée par le Gave d’Ilhéou. Il monte progressivement, et nous mène sans difficulté jusqu’à une jolie cascade. Nous prenons le temps de nous en approcher de plus près par le petit chemin qui y mène.
C’est à peu près à ce moment-là que l’épais brouillard a commencé à envelopper le bas de la vallée, ne laissant rien présager de bon… Très occupés (comme souvent) à observer de plus près la flore environnante, nous n’avons pas vu la vitesse à laquelle le nuage montait.
Et ni une ni deux, nous voilà en plein dedans! Ne voyant plus à 2 mètres, nous avons donc fait demi-tour…
Finalement, ce n’est ni plus ni moins qu’une petite piqûre de rappel. Histoire de ne pas oublier que la montagne fini toujours par reprendre ses droits; à nous de savoir nous incliner et faire demi-tour dans ces cas-là! Un pas de travers par manque de visibilité est si vite arrivé…